samedi 28 mars 2015

exercice personnel: deux visions de la chute de Constantinople

Extrait de Michel Critobule – (historien et homme politique byzantin ayant vécu les événements, il passa ensuite au service du Sultan) dans Histoire de Mehmed II

« Rien n’égalera jamais l’horreur de ce déchirant et terrible spectacle. Des gens effrayés sortirent de chez eux en courant et furent frappés par l’épée avant même de savoir ce qui se passait. Certains furent massacrés dans leur maison où ils essayaient de se cacher, d’autres dans les églises où ils cherchaient refuge. Les églises furent saccagées et pillées, des objets sacrés et les icônes outragés. Les vêtements des prêtres, brodés d’or et ornés de perles et de pierres précieuses, furent vendus au plus offrant et brûlés pour en extraire l’or. Des livres sacrés furent brûlés par milliers. Les autels des saints furent brisés sur leur base et renversés. »




Extrait d’un chroniqueur turc, Mohammed Hoca Saadeddin – diadème des Histoires (fin du XVIe)

« Avec la permission du Sultan, les troupes fortunées pillèrent la ville durant trois jours et trois nuits, et firent jouir l’oeil de leur espoir de la vue des beautés grecques, au rire doux comme le sucre.
Le troisième jour, les hérauts de la cour sublime firent connaître la volonté de Mehmed, aussi absolue que le destin. C’était, que les soldats cessassent le pillage, ne fissent du mal à personne et demeurassent tranquilles. Cet ordre auguste ayant été exécuté, les glaives rentrèrent dans le fourreau, et les arcs dans l’angle du repos. Par les soins du monarque fortuné, la poussière du combat fut abattue, l’épée de la guerre suspendue ; on jeta les flèches et l’on brisa les arcs. Par ses efforts généreux, on entendit, au lieu du bruit détestable des cloches, la profession de foi musulmane et le cri, cinq fois répété par jour, de la religion du prophète. Les églises de Constantinople furent dépouillées des viles idoles qui les souillaient ; elles furent purifiées des impuretés abominables des cérémonies chrétiennes. Les usages antiques furent entièrement changés ; plusieurs temples et chapelles des Nazaréens, par le placement du mihrab et de la chaire des fidèles rivalisèrent avec le paradis élevé. Les rayons lumineux de l’islamisme dissipèrent les sombres ténèbres de la méchanceté. »

1. Quels sont les points communs et les différences entre ces deux récits ?
2. Pourquoi ces deux interprétations sur le récit de la chute de Constantinople ?
(publication de vos réponses sur le blog anonymement ou non)

Les représentations de la chute de Constantinople

Fresque d'un monastère, Moldavie, 1537

Fresque d'un monastère, Moldavie, 1537

Miniature, Bertrandon de la Boquière, Lille, 1455

Miniature, Philippe de Mazerolles, 1475

Huile sur bois, 1499, auteur inconnu

Mosaïque ottomane, 1475, Mehmet II reçoit les clés de Constantinople de la main du patriarche orthodoxe




Le mur de Théodose


Vestiges du mur de Théodose, Istanbul

dimanche 22 mars 2015

Evaluation sur les littoraux

Je suis capable de:

- Présenter un document et décrire un paysage
- Maîtriser le vocabulaire étudié en classe
- Construire un croquis et une légende organisée
- Rédiger un paragraphe argumenté à l'aide de documents

vendredi 6 mars 2015

Devoir facultatif


Devoir maison facultatif disponible sur demande via e-lyco ou courriel (analyse paysagère du littoral de Lagos)

mercredi 4 mars 2015

le Palazzo Publico, un palais communal italien


"Le triomphe de l'indépendance des commues italiennes entraîne, dès le XIIe siècle, une vague de construction d'édifices publics. leurs noms sont souvent fonction des instituions nouvelles crées par les villes triomphantes. pendant deux siècle, des communes italiennes vont prospérer, les palais communaux sont le symboles de ce dynamisme"

Les palais publics dans les communes italiennes (XIIe - XIIIe siècles), congrès é des historiens médiévistes , 1980






Les Bastides

Entre le XIIe et le XIIIe siècle, des seigneurs fondent de nouvelles villes sur leurs domaines pour affermir leur emprise sur les terres. Ils attirent des paysans en leur cédant une maison et une parcelle à cultiver. Ces villes nouvelles sont les Bastides (d'où leurs noms, Villeneuve, Villedieu, Villefranche,...). Ces villes sont construites selon un plan régulier, avec des rues symétriques et une place centrale pour le marché.


Villefranche

Place du marché d'une Bastide